« Car Saül était animé d’un excès de zèle pour Israël », 2 Samuel 21.2
D’où vient le zèle qui nous anime, qui motive nos actions. S’agit-il d’un zèle pour la Personne du Seigneur Jésus-Christ, ou, plutôt, d’un zèle pour notre nation, notre dénomination ou une certaine idée que nous tenons pour sacré déguisé en zèle pour l’Eternel Dieu ?
Quel contraste entre le zèle de Phinées qui lui valu une gloire, une bénédiction éternelle et celui qui poussa Saül au génocide, et partant, à la punition de Dieu sur sa race. « Ce zèle-là », nous dit l’Ecriture, « n’est pas pur », il s’agit d’un empressement de "mauvais aloi". Que de crimes ont été commis par des gens qui au sein de la synagogue ou de l’Eglise, n’ont pas tenu compte de l’avertissement du Saint-Esprit sur la nature de l’esprit qui les animait. Que d’atrocités, de ravages cet esprit de destruction ne continue-t-il pas à causer au sein du peuple de Dieu !
Le zèle pour l’homme, le saint, le prophète, une religion permet tout : les mensonges, les calomnies, le crime, la duplicité. L’histoire de l’Eglise jusqu’à nos temps témoigne des dangers provoqués par ces Saül, dévorés par une ambition dont le feu monte des étages les plus basses de l’enfer. Que d’hommes, d’organisations soi-disant chrétiennes ont fondé leur action sur cet empressement, ce zèle de mauvais aloi.
Faisons un retour sur nous-mêmes, laissons la Parole de Dieu qui pénètre nos intentions profondes nous remettre en cause. Laissons la voix de Jésus nous réprimander et nous dire « vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés ». Ce qui n'est pas de Dieu ne peut que venir de l'Adversaire. Tout ce qui n'est pas en accord avec la Parole vient du Menteur.
Soyons donc sur nos gardes, car les plus grands ont manqué le but par manque de discernement.
Permettons à l’Esprit de Christ de chasser ce zèle et de nous donner un zèle pour l’accomplissement de l’œuvre de Jésus-Christ dans nos vies.